Tandis que le mois d’août arrive, une grande partie de la France est sous un ciel bas, un temps gris, un temps de pluie. Pourtant, c'est l'été et les aoûtiens vont partir en vacances et croiser les juillettistes qui rentrent ivres du soleil du midi. Le réchauffement climatique met de la pluie dans l'été et des fournaises au cœur de « bulles de chaleur ». L'été sur la route, c'est le temps de l'insouciance et les pieds en éventail sur le tableau de bord en toute inconscience, sans parler des inqualifiables, ceux qui continuent de jeter leurs déchets par la fenêtre de la voiture. Nous vivons dans un monde où cette partie de l'humanité existe encore. Pendant ce temps, le bonus écologique est orienté, manipulé et adapté aux mondes des voitures électriques qui ressemblent finalement à celui d'avant...
Jets de déchets : 27 % de c... sur la ligne de départ
Tous les ans, on espère que ce chiffre va baisser et que ce comportement va disparaître... Et bien, c'est assez étonnant et cela explique, sans doute, l'état du monde, mais 27 % des automobilistes jettent leurs déchets par la fenêtre de la voiture. Mieux encore, alors que l'on ne cesse de nous dire que la jeunesse va sauver le monde, 42 % de ces personnes ont moins de 35 ans ! Ok, boomers ? Et, en plus, leur nombre augmente de six points en un an !
On pourrait dire « mieux vaut en rire », mais ce n'est vraiment pas drôle car, en plus de polluer l'environnement, c'est d'un tel mépris pour les autres que ces personnes sont inexcusables et inqualifiables. Dans ces bas-fonds de l’évolution humaine, il y a même une sorte de hiérarchie où trône le fumeur qui lance son mégot par la fenêtre. 24 % jettent le mégot par la fenêtre prenant délibérément le risque de mettre le feu. Il faut donc des campagnes pour sensibiliser ces gens qui, en plus, déclarent se sentir coupables à 57 % …
Sécurité : ne mettez pas les pieds sur le tableau de bord
Les vacances, le farniente et le passager qui met ses pieds sur le tableau de bord pour se détendre les jambes ou pour gagner du temps de bronzage en mode réverbération... C'est une mauvaise idée ! D'autant plus avec la généralisation de l'airbag passager car cette position peut entraîner des blessures plus graves et mortelles en cas d'accident. Un choc qui n'aurait engendré que des blessures légères, grâce à l’airbag, peuvent devenir mortelles à cause de ce dernier. En effet, les jambes sur le tableau de bord sont projetées avec les genoux percutant le visage et le bassin n'est pas maintenu.
L'étude est allée plus loin en démontrant qu'un siège passager ajusté à ce dernier permettait de limiter encore les blessures. Et oui, il y a aussi une bonne position quand on est passager.
Les genoux doivent être situés à trois doigts, soit un peu près 7 cm, de la boite à gants afin de profiter au mieux de l'airbag et de la ceinture de sécurité selon les tests menés par les équipes de Dekra. Plus simplement, ne mettez pas vos jambes sur le tableau de bord.
Bonus écologique 2024 : plus sévère, plus élitiste
On peut rêver d'un monde où les aides de l’État sont reçues par les bonnes personnes notamment pour les aides écologiques et donc pour les bons constructeurs. L'idée est assez simple et pour le moins disruptive dans le monde que l'on nous annonçait merveilleux de la voiture électrique. Finalement, une voiture électrique construite à l'autre bout du monde a un intérêt relatif pour l'environnement et, en plus, parvient à être subventionnée par les pays européens toujours un peu trop dans l'idéologie en matière de commerce internationale. La concurrence libre et parfaite est une idéologie qui a coûté de nombreux emplois à l'Union Européenne et beaucoup d'argent. Apparemment, la fête est finie et l'UE bande ses muscles pour faire face aussi bien à la concurrence US qu'à la Chine. Que Tesla explose les ventes en baissant le prix de ses voitures pour profiter du bonus écologique est autant un geste de panache qu'un acte de guerre pour la France en premier lieu, mais aussi pour les Européens.
Pourtant, Testla a rendu un énorme service aux autorités qui ont peu goûté l'idée de financer le géant américain avec des subventions publiques sensées renforcer les constructeurs locaux. Les Français ont plus ou moins crié au scandale dénonçant les voitures électriques construites en Chine. Avec plus ou moins de ferveur, car il faut dire que certains d'entre eux produisent les modèles vendus en Europe dans des pays lointains, ils ont demandé aux législateurs de protéger l'industrie automobile française. En 2024, chaque modèle vendu en France sera évalué selon un cahier des charges précis prenant en compte des normes environnementales afin de savoir si les acheteurs peuvent bénéficier des bonus écologiques. Les critères sont encore à définir, mais on voit déjà poindre une exception pour la catégorie des citadines dont l'autonomie est de moins de 180 km/h. En effet, les constructeurs français sont plutôt bons sur cette gamme, plutôt plébiscitée, et qui, soumise à une forte concurrence, exige de profiter des coûts de production de pays lointains pour se prévaloir d'un prix compétitif.